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Gouvernance, Droits humains et la condition sociales du citoyen habitant Fizi-Itombwe yetu
26 décembre 2013

LA BONNE GOUVERNANCE : THEORIE VOULUE AUX POLITIQUES OU TOUS LES SECTEURS DE LA VIE?

Définir et enseigner la Bonne gouvernance c’est éduquer l’humanité de l’obscurité vers la lumière vitale utile pour tous les secteurs de la vie sur cette planète.

Mettre en pratique les règles de la Bonne gouvernance, les respecter  serait un salut de l’humanité quant à ce qui est de ses interactions sur toute la planète et dans tous les secteurs.

Est-il vrai que la théorie de la Bonne gouvernance est uniquement l’apanage et le devoir du secteur public? Pour n’être observée que dans les seules institutions politiques et gouvernementales?

 Aborder cette question sans toute fois survoler sur le contenu, le contour et la matière qui fait le corps de la Bonne gouvernance serait prêcher et enseigner l’existence et la vie de Dieu et de son fils Jésus christ le nazaréen aux doctrinaires existentialistes qui n’ont qu’une couleur de vue. D’où, l’urgence d’expliquer  les grands principes de la Bonne gouvernance.

A dire vraie, la gouvernance est une théorie qui désigne l'ensemble des mesures, des règles, des organes de décision, d’information et de surveillance qui permettent d'assurer le bon fonctionnement et le contrôle d'un Etat, d'une institution ou d'une organisation qu'elle soit publique ou privée, régionale, nationale ou internationale.

Elle a "pour but de fournir l'orientation stratégique, de s'assurer que les objectifs sont atteints, que les risques sont gérés comme il faut et que les ressources sont utilisées dans un esprit responsable".

Elle veille en priorité au respect des intérêts des "ayants droits" (citoyenspouvoirs publicspartenaires, actionnaires...) et à faire en sorte que leurs voix soient entendues dans la conduite des affaires. 

Initialement utilisé pour désigner la manière dont un gouvernement exerce son autorité économique, politique et administrative et gère les ressources d'un pays en vue de son développement, le concept de "gouvernance" a ensuite été étendu à la gestion des entreprises.
Issu de la théorie micro-économique et de la science administrative anglo-saxonne, la notion de "bonne gouvernance" a été diffusée dans les années 1990 par la Banque mondiale, comme la condition nécessaire des politiques de développement.
La gouvernance repose sur quatre principes fondamentaux dont:
- la responsabilité,
- la transparence,
- l'Etat de droit,
- la participation.

Autrement dit, la problématique de la bonne gouvernance renvoie à un ensemble de questions qui sont intimement liées les unes aux autres dans un pays dont:

-          La légitimité du gouvernement, d’une équipe ou staff dirigeant qui dépend de l'existence de mécanismes de participation et de l'adhésion des gouvernés ;

-          L'obligation pour les organes publics et politiques de rendre compte de leurs actes;

-          L'existence de mécanismes qui permettent de demander aux individus et aux institutions de justifier de leur conduite ;

-          L'accès à l'information et le degré de liberté des medias;

-          L'aptitude du gouvernement à définir des politiques appropriées, à prendre des décisions en temps voulu, à les mettre en œuvre efficacement, à assurer des services;

-           Le respect des droits de l'homme et de la légalité pour garantir les droits individuels et collectifs et la sécurité de chacun et de tous;

-         La création d'un cadre viable pour l'activité économique et sociale ainsi que la promotion de la participation des individus.

Dans le rapport de 1994  intitulé “Gouvernance: l’expérience de la Banque mondiale”, les progrès réalisés par la Banque en matière de gouvernance sont indiqués sous quatre aspects différents qui constituent un canevas par rapport auquel on peut évaluer ses activités dans ce domaine:

a) Gestion du secteur public, Il s’agit là de la dimension la plus facilement reconnaissable des activités de la Banque mondiale eu égard à la gouvernance. Le langage de la gestion du secteur public est surtout technique; il change la structure organisationnelle d’un service sectoriel pour tenir compte de nouveaux objectifs, fait mieux fonctionner les budgets, aiguise les objectifs de la fonction publique et soumet les administrateurs des entreprises publiques ou privées  à des contrats de performance.

b) Responsabilité les gouvernements (les staffs gestionnaires d’une entreprise) et leurs fonctionnaires doivent être comptables de leurs actions.

c) Cadre juridique pour le développement, Il convient d’instaurer des systèmes juridiques adéquats assurant la stabilité et la prévisibilité, éléments essentiels pour la création d’un environnement économique dans lequel les risques d’entreprise peuvent être évalués rationnellement.

d) Transparence et information (rendre compte), les thèmes de la transparence et de l’information sont omniprésents dans la bonne gouvernance et renforcent la responsabilité. L’accès à l’information par les divers protagonistes du marché est essentiel à une économie concurrentielle.

Cette répétition des notions que nous faisons dans ce paragraphe ne l’est que pour nous permettre de mieux assoir nos réflexions comme quoi, tout gouvernement, toute institution privée ou publique qui n’assure pas une bonne gestion des affaires publiques, la transparence, qui ne recrute pas des personnes qu’il faut à la place qu’il faut, qui ne traite et gère bien la police et l’armée ou son personnel, qui n’admet pas la suprématie du droit, qui ne rend pas compte de ses actions et n’admet pas un contrôle démocratique ne saurait prétendre la Bonne gouvernance.   

Comprenant déjà la Bonne gouvernance, nous estimons qu’il est encore une chose à faire pour parvenir à l’admission de la théorie par l’humanité. Cette chose n’est autre que l’observation rigoureuse, l’application et la mise à profit des règles de la Bonne gouvernance.

Cette observation, application et respect ne peuvent être qu’une résultante de la prise de conscience individuelle des citoyens de la planète comme quoi ma vie et celle de mes parents, frères, amis et connaissances en dehors de l’observation, de l’application et le respect des prescrits de la théorie de la Bonne gouvernance ne serait qu’une suite logique de la Jungle. Alors, pour qu’il y est une harmonie sociale et que la vie soit vivable et humaine toute personne doit dire à elle-même : « je dois au monde entier et à l’humanité être un symbole de la Bonne gouvernance ».

Cette prise de conscience individuelle facilite le progrès harmonieux de la collectivité, l’économie du temps dans la gestion de toute chose en dépend. Cette conscience manifeste est le pilier même de la Paix et  la cohésion sociale. Loin de ça toutes les théories : tolérance zéro, opération balayage des corrompus, remaniements intempestifs du gouvernement, du personnel, des collaborateurs, Amani kwetu (paix chez nous), Kimia (opération pacificatrice rénovée), opération chasser les démons, opération tuer les opposants, Fizi-Ville propre, Bujumbura et Rwanda insalubres, les campagnes de sensibilisations animées par les corrompus et les faiseurs de la mauvaise gouvernance dans leurs maisons et organisations ne sont que d’éloges de la folie et des lettres mortes comme celui qui enseignerait le message de la croix aux non croyants en Jésus christ.

Une prise de conscience salvatrice de l’humanité car nulle ne sera ni plus ni moins à l’autre, les partages ne seront qu’égalitaires conformément aux prescrits de la Bonne gouvernance. C’est ici où la conjugaison par un peuple affamé du verbe manger au à tous les temps et toutes les personnes grammaticales trouvera sa vraie raison d’être aligné sur l’arsenal des verbes d’actions (je mange, tu manges, il mange, nous mangeons, vous mangez, ils mangent) ça vous rappelle quelque chose sur la théorie de la gouvernance nous estimons. Tous ceux qui se font alors aujourd’hui ne sont que les règles et les preuves d’une mauvaise gouvernance, l’égocentrisme, égoïsme qui ne sont scientifiquement que des réalités pouvant être observées aux seuls enfants qui ne savent pas encore ceux qu’ils font des réalités du monde auquel ils sont appelés à vivre.

Vous ne resterez sans savoir chers lecteurs que la théorie de la Bonne gouvernance est la seule qui réponde à 98% à la connotation « générale »  que les scientifiques attribuent aux formules, règles et réalités qui s’annoncent bien, s’expliquent bien et de la même façon à au moins une grande partie de la population du monde. Donc, la Bonne gouvernance est une théorie d’application générale c’est-à-dire qu’elle s’applique de la même façon à tous les secteurs de la vie sans exception aucune : le privé comme le public, le politique comme le religieux.

Ainsi, nous nous permettons le luxe de soutenir sans peur d’être contredit par qui que ce soit que sans enterrer la bonne règle de flexibilité, nous appuyant sur la petite expérience que nous avons issue de notre vie chrétienne, civique et professionnelle que la Bonne gouvernance en Afrique, en République Démocratique du Congo comme partout dans les pays du monde où les leaders ont soit  parachutés soit utilisés les armes pour se retrouver au pouvoir n’étant pas au départ bien préparé ni prédestiné à y être est dans sa phase de conception on dirait une gamète injectée il y a de cela trois minutes. C’est ici que les enseignants de la Bonne gouvernance, les occidentaux retiendront que la bonne leçon sur les bonnes pratiques pour une gouvernance plus humaine qu’ils fournissent aux apprenants Africains et Asiatiques aurait d’impacts plus novateurs si les apprenants n’analyseront pas cette matière chez les occidentaux et ne réaliseront pas qu’elle est aussi dans beaucoup de coins de l’occident comme de l’orient dans sa phase embryonnaire comme dans sa conception dans d’autres coins de l’orient et de l’occident. Les ingérences politiciennes qui se déguisent en ingérences humanitaires, la manipulation politique, l’influence électorale et politique, la corruption à outrance, la promotion d’intérêts individuels au lieu et place des intérêts collectifs, sacrifice des pauvres populations au détriment d’intérêts de puissances mondiales, …   

Les Organisations non gouvernementales qui se procurent de subventions pour la promotion de la Bonne gouvernance, de la redevabilité, des droits humains et de l’amélioration des conditions de vies des opprimés et paisibles paysans sont les vrais sensibilisateurs de la mauvaise gouvernance de par les pratiques observées dans le chef de leurs animateurs. Nous devons savoir chers collègues humanitaires et agents de développement qu’un expert pédagogue aurait soutenu que «l’on n’apprend pas à un enfant comme je peux dire à un paysan ce que l’on a mais ce que l’on est». Car un enfant comme un paysan trouve une vanité dans nos théories développées dans les auditoires de formation ou de sensibilisation et place beaucoup d’attention sur les pratiques que nous affichons à ses yeux et d’ici il tire d’importantes leçons qui lui attirent aussi dans la vie humanitaire. C’est ici que la chaine de la médiocrité, du clientélisme, de détournement, de rançonnement de paysans, d’opération retour, corruption, etc., ne cesse de s’allonger dans nos organisations et nos actions. Nous voulons changer le monde !!! Eh oui, nous devons d’abord commencer par changer nous-mêmes car le changement comme nous venons de l’évoquer ci-dessus commence par un seul individu qui prend conscience de son devoir sur l’histoire et devant la nation sur la question du symbole de la bonne gouvernance. Le changement commence par moi dit-on.

Le pouvoir public dans le monde lui n’en parlons même pas. La Bonne gouvernance ne s’aurait s’expliquer que quand elle aborde dans le sens de la promotion et la défense d’intérêts des puissances économiques mondiales, des pays bayant des fonds aux pays prétendus en voie de développement, quand le social de la population de pays cibles des puissances mondiales est en dessous du médiocre ceci pour renforcer la crédibilité du pays aux bailleurs des fonds, acheter leur confiance et renforcer les racines qui soutiennent le pouvoir d’un prétendu leader du peuple. Ce monde est méchant vraiment. L’Afrique est invitée à être un chantre dans une chorale qu’elle ne maitrise ni le conducteur ni le compositeur des chansons qui sont livrées aux concerts. D’où, les artistes et chantres politiques Africains enrôlés dans la manifestation mondiale ne savent même pas déchiffrer et identifier le rythme de la mesure battue par le chef d’orchestre. Comme qui interpréterait l’adage Bembe plus courant dans la région Fizi-Itombwe yetu : « Wa maké wa maké bosanganéno ù ngoma »  pour dire dans l’histoire de la danse traditionnelle, chacun joue à sa façon l’essentiel est que le Tam-tam nous réunisse après tout.

Le monde public interprète la Bonne gouvernance dans le sens de ses antivaleurs dont : le vampirisme, la corruption, l’enrichissement d’une couche sociale au détriment des paisibles citoyens, le détournement à outrance ici l’accent est plus placé en Afrique, le partage inéquitable des ressources du pays, salaire inégal, mauvais traitement de l’armée et de la police, rejet de la volonté du peuple au profit des relations avec les bailleurs des fonds, des synergies et plates formes politiques.

Quelque soit la longueur de la Nuit, le soleil finira par apparaitre et fera lumière à tout le monde même ceux qui n’en n’ont pas besoin.

Stanislas W. KAMENGELE

 
   
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