Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Gouvernance, Droits humains et la condition sociales du citoyen habitant Fizi-Itombwe yetu

22 novembre 2014

FEMME : UNE PERSONNE HUMAINE ET NON UN OBJET

FEMME__UNE_PERSONNE_HUMAINE_ET_NON_UN_OBJET

Femme des champs, Femme des rivières, Femme du grand fleuve, Femme de la résignation

La femme donne et entretient la vie

La femme non seulement elle donne la vie, mais aussi l’entretient et la développe par le biais des soins réservés à ses enfants à qui elle se consacre totalement. La femme accepte les pires sortes de maux du monde pour le bien être de ses enfants et son époux.

Dans les sociétés traditionnelles, les travaux des champs, la pêche dans les rivières ou le fleuve, étaient de charges quotidiennes que la femme s’imposait pour trouver la subsistance de ses enfants et de son époux. La femme vouait sa vie à ses enfants et à son époux car, en ses enfants la femme voyait une suite logique d’elle-même et de son mari bref de l’humanité.

Chantons tous avec Camara Laye : « Femme des champs, Femme des rivières, Femme du grand fleuve, Femme de la résignation Ö ma mère je pense à toi ».

 

La femme forme la vie

Dans la société traditionnelle, la tâche d’éduquer les enfants revenait à la femme. Dans celle que nous appelons aujourd’hui Moderne les rudiments de la destinée de l’humanité sont le devoir de la femme au travers les premières leçons administrées à ses bébés. Elle éduque les garçons jusqu’au jour où ces derniers sont reçus dans la communauté des adultes. Par elle (la femme) s’apprenait, s’apprend, se transmettait, se transmet les traditions, les coutumes, l’histoire et les interdits du clan.

L’on notera que les coutumes, les traditions et les histoires favorables ou défavorables à sa personne se transmettaient, s’apprenaient, se transmettent et s’apprennent d’elle. Et si elle savait?…..

Un questionnement caractérise l’initiative des femmes rurales pour les femmes rurales dénommée Femmes Rurales Amies de la Paix et du Développement (FERAPAD asbl en sigles) : Faut-il encore s’offrir à soutenir que les histoires du clan, les traditions, les coutumes s’apprendront, se transmettront de cette même femme même celles rétrogrades, défavorables et dégradantes à son égard?

Nous estimons qu’il est temps que les coutumes, les traditions, les histoires du clan qui sont humaines et non rétrogrades et dégradantes puissent suivre la bonne, meilleure et digne voie d’apprentissage et de transmission qui est la femme. Mobilisons nous tous humains (hommes, femmes, enfants filles que garçons) contre les coutumes, les traditions et les histoires rétrogrades, coalisons nous pour la liberté, la dignité de la personne humaine, l’égalité de tous en toutes choses notamment dignité et en droits.

Tant que la femme en général, surtout celle habitant les zones rurales sera définie et réduite à une mère pour n’être utile que pour la procréation, le ménage et la garde d’enfants, le combat engagé par les femmes rurales activistes de la paix et du développement opérant au sein de la FERAPAD pour la dignité, le bien être et le développement de la femme rurale de la RD. Congo en général, spécialement celle du territoire de Fizi aura son bien fondé.

Les défis traditionnels et coutumiers furent incorporés au mode de vie de la femme.

Définie comme Mère dans la société traditionnelle, la femme y trouvait son bonheur. Pour elle, les questions qui nous divisent avec l’homme coutumier aujourd’hui ne se posaient pas; je n’en disconviens pas non plus me situant à son époque et aux lourds sorts qui l’étaient réservés par les marabouts et sorciers qui entouraient les coutumiers en cas de déviation. Elle trouvait malgré elle sa situation normale car nulle ne pourra s’opposer à notre réflexion quant à ce qui est d’un questionnaire qui élisait domicile dans la tête de la femme quad elle se retrouvait dans la rue, seule sans mêmes ses pagnes, exclu et chassée de la succession ouverte sur le patrimoine qu’elle aurait reconstruit avec son époux à son vivant se rendant à nouveau dans la maison soit de son père si celui-ci était encore vivant ou celle de son frère bien que plus jeune qu’elle pour être à nouveau considérée comme une bébé à sa famille.

Nulle n’ignore que pendant que la femme évoluant dans les zones urbaines aujourd’hui se sent de plus en plus libérée après une longue guerre pour l’émancipation de la femme où qu’elle soit, la femme habitant les régions rurales de Fizi en RD. Congo quant à elle, bien qu’ambitieuse d’emboiter les pas des autres femmes du monde discerne dans les conditions de vie féminines du passé et celles du présent qu’elle entrain de vivre des champs d’ombres qui, s’ils n’évoluent pas, pèsent sur elle et pourra pour toujours peser sur sa vie et son destin car les rigueurs de la coutume observé dans la région semblent être en perpétuelle mutation et se déguisant en des images favorables à l’avenir meilleur et digne de la femme en tant qu’être humain pourtant, l’affirmation du général Belge en RDC qui voulait qu’avant l’indépendance soit comme après l’indépendance est de mise chez les coutumiers dans la région Fizi-Itombwe.

La femme peut-elle uniquement se définir en fonction du clan par son utilité bien que plus noble, celle de la mère? Si oui, les mépris et les traitements que l’homme coutumier réserve à la stérile honorent-ils celle qui se sent respectée et honorée car génitrice?

L’homme, n’a-t-il pas considéré la femme comme une force économique à son service dans la polygynie par exemple?

Doit-elle (la femme) continuer à se montrer soumise et docile à l’homme coutumier qui se prétend jusqu’à ce siècle être chef incontesté du ménage remettant ainsi en cause les qualités d’humain de la femme rurale?          

Si dans certaines tribus la femme doit toujours marcher courbée en passant devant les hommes pour attester sa politesse, sa soumission, et dans certaines circonstances, se tenir éloignée de l’assemblée des hommes discutant des affaires communautaires, faut-il pour autant croire bêtement à la soumission, la subordination et la politesse de cette dernière vis-à-vis de l’homme pour ainsi chanter avec C. Laye « femme de la résignation »?

Ce que dit l’homme rurale de la femme : la femme est selon la bible, une main d’œuvre créer pour le secours à ce que l’homme fait, une machine idéale qui depuis de temps elle n’a pas besoin de graissage de l’homme en RD. Congo où la nature nous a été prédestinée pour répondre à tous les besoins (manger, se vêtir, se procure de l’argent,…), de son champs elle se graisse seule et entretient ses enfants affichant la honte d’affirmer qu’elle graisse aussi l’homme.

Appel à la conscience de chacun.

Chers activistes des droits humains du monde, nulle ne restera dans l’éternelle obscurité de connaissances, ignorant que les premiers signaux de développement furent observés sur notre planète par l’apparition de la femme, l’histoire de la création en parle plus avec les premiers rires lyriques qu’a présenté Adam voyant Eve en face de lui, si nous pouvons exagérer pour obliger une compréhension, nous estimons aussi que la connaissance du bien et du mal, le besoin de se vêtir, l’apparition aussi des enfants, garantie de l’avenir de la société pour ne citer que cela sont de par l’histoire tirée de la Bible la suite logique de l’avènement et l’existence de la femme sur la planète. La femme et l’homme tous deux font l’image de Dieu, l’homme seul est incomplet, et la femme seule incomplète les livres de Genèse 1-27 et Galates 3-28 dans la Bible en témoignent clairement.

Ainsi donc, faisons tout qui pourra nous être possible pour trouver la vraie place de la femme dans la société surtout dans celle appelée aujourd’hui rurale où la coutume allonge encore ses griffes.

En finissons aussi avec les 12 F dont :

Femme, petite machine pratique et agréable,

Femme, objet défini et qui doit son sens à l’homme,

Femme, être au service de l’homme,

Femme, uniquement mère pour être respecté,

Femme, épouse résignée,

Femme, soumise et silencieuse pour attirer sa considération d’épouse,

Femme, reléguée au foyer et aux champs,

Femme, machine à plaisir au service de l’homme,

Femme, faible élément à moindre valeur dans les décisions communautaires,

Femme, être qui perd son identité et ses droits avec le mariage,

Femme, champs d’intérêt et bénéfique pour le voisin,

Femme, être sans choix.

Affirmons avec force les F dont :

Femme, d’abord et avant tout une personne humaine et non un objet

Femme, personne égale à l’homme,

Femme, l’incarnation pour la paix et le développement social,

Femme, l’incarnation de du devenir physique et mental de la société,

Femme, citoyenne,

Femme, modèle de la paix, instruction et du développement social,

Femme, une personne et non un objet à vendre,

Femme, pilier de la société.

Trouver la place de la femme aujourd’hui loin des considérations coutumières qui la réduisent à un objet et personne inférieure à l’homme c’est vouloir façonner et construire une nouvelle image de la société. Une société qui ne connaîtra la guerre, la haine, la discrimination, l’inégalité, le vol, le viol, les violences sexuelles et basées sur le genre, les ingérences, le tribalisme, collinisme, assassinat, meurtre, génocide, comme vocabulaires dans ses jargons.

Chantons ave C. Laye pour nous ressouvenir de l’image de la femme dans notre vie :

 Femme des champs, femme des rivières, femme du grand fleuve, femme de la résignation,

Ö toi ma mère je pense à toi !!!

Toi qui me porta sur le dos, toi qui m’allaita, toi qui la première à m’ouvrir les yeux aux prodiges de la terre, toi qui gouverna mes premiers pas,

Ö toi ma mère je pense à toi !!!

Analyse issue de la collaboration de :

Mme. Divine Mulonge Kisali,             et                  Mr. Stanislas Kamengele Woanga,

Secrétaire exécutive de FERAPAD asbl       Chercheur indépendant et conseiller technique FERAPAD.

 

Publicité
Publicité
18 novembre 2014

FEMME : UNE PERSONNE HUMAINE ET NON UN OBJET

Les populations des zones rurales de la République Démocratique du Congo, à force de vivre pendant longtems la misère adoptent une misère o leur mode de vie et pense que cela est une réalité vitale et que daucuns n'ignore dans le monde. L

Les zones rurales ou la RDC est substiuée au Monde entier.

Les défis que nous aurons à développer dans notre prochain article qui sera publié d'ici là sont;

L'acceptation de la prise en charge scolaire et académique des enfants par les parents,

L'acceptation de la commruption sous toutes ses appelations comme noramale,

La malnitrution et la pauvreté à outrance,

Le choix des candidats aux élections moyenant un cadeaux quoi que ce soit,

L'attentisme,

L'analphabetisme d'une couche de la population,

Etc.

Suivez notre Blog vous en saurez plus dans les prochains jours,

Stanislas Kamengele

Chercheurs indépendant.

18 novembre 2014

ETRE FEMME OU FILLE EN AFRIQUE DANS DES SOCIETES COUTUMIERES PLUS PARTICULIEREMENT DANS LA REGION FIZIITOMBWE SUD-KIVU/RDC

La condition de la femme et celle de la jeune fille dans la région Fizi-Itombwe en République Démocratique du Congo est depuis l’existence de l’homme sur la planète critique et leur avenir reste menacé par la survie des coutumes défavorables à la considération et la dignité de la femme et de ses enfants filles.

Un questionnaire perturbe toujours l’harmonie vitale de la pensée de tout humain qui habite la région Fizi-Itombwe. Nous disons humain pour expliquer toute personne éprise de paix sociale et conservatrice des valeurs qui peuvent concourir à la conjugaison de la paix, de la sécurité et d’un développement intégral et harmonieux dans la société humaine. Des valeurs qui ne peuvent aucun jour épouser les règles coutumières qui discriminent certaines personnes seulement parce qu’elles sont de tel sexe, race, tribu, etc. Des valeurs qui adoptent la philosophie de l’identification des citoyens du monde par l’humanisme et non par le sexe, le pays, la région, la race et bien d’autres vocables que chacun peut répertorier de par ce qu’il a toujours vécu dans sa société.

Quelle est l’image que la région Fizi-Itombwe fait de la femme ou de la jeune fille pour la réserver une telle situation sociale? Et pour quoi seulement la femme et la jeune fille doivent vivre cette situation et non d’autres personnes notamment les hommes et les garçons? Et s’elles méritaient vraiment cette situation, leur nature d’être les véritables germoirs de l’humanité ne peut au moins leur procurer du salut pour ne fut-ce qu’être traité par ses progénitures comme la mère de tout humain?

Le questionnaire est vraiment vaste et ne peut à notre perception des choses se résumer en quelques lignes c’est ainsi que nous pensons qu’aborder ce questionnaire sans toute fois faire un clin d’œil sur l’histoire et la situation qu’est entrain de connaitre la femme urbaine en Afrique et puis occidentale pour en fin afficher une image révélatrice de ce qu’est à notre analyse, le calvaire de la femme dans la région Fizi-Itombwe.

Si dans les sociétés occidentales le combat a été long pour que la femme puisse gagner une place légitime, si la lutte est loin d’être terminée pour asseoir l’idéologie qui ne cesse de diviser les hommes et les femmes rurales aujourd’hui au Congo en général, plus spécialement dans la région Fizi-Itombwe de la parité homme femme, fille et garçon et de l’émancipation de la femme, des droits de la femme et de l’enfant et la juste reconnaissance des valeurs et droits de chaque personne humaine. L’humanité qui ne discrimine pas un sexe. En R.D.Congo comme partout ailleurs en Afrique, surtout dans la région Fizi- Itombwe où la réalité est même évangélisée par les religieux injectés des coutumes rétrogrades, la femme et la jeune fille ne détiennent quasiment aucune valeur (considération) ni droit. Elles sont quelque part bafouées, trahies, exploitées comme des machines télécommandées par de robots et donc qui n’ont ni droit au repos, elles ne vont pas à l’école si la famille détient des enfants garçons qui ont l’âge scolaire. Une pratique qui est devenue monnaie courante dans la région est telle qu’une fille ne peut poursuivre ses études si sa maman venant fraichement de la maternité a besoin d’un gardien qui passera la longueur des journées entrain de chanter pour son bébé pendant que lui sera au champ et ce service de gardiennage n’est selon les coutumes de la région que révolu qu’aux jeunes filles et non aux garçons. La préparation de la nourriture pour ses frères qui sont à l’école bien que moins intelligent qu’elle est le travail journalier de la jeune fille en dehors de garde d’enfants.

Nulle ne se sentira arranger de la description d’une telle situation car bien des gens en Afrique et surtout au Congo pour ne passer sous silence la région Fizi-Itombwe, mènent une vie qui va de médiocrité en médiocrité, d’antivaleur en antivaleur, de misère en misère, une situation qui est dessinée comme un meilleur ordre par l’homme détenant le pouvoir en Afrique qui profite de la misère qui caractérise les ruraux surtout et sa population en général pour imposer son élection pendant les campagnes électorales en distribuant des tricots, culottes, haricots, du sel, sucre,… aux pauvres citoyens qui n’ont d’autres saints auxquels se vouer. Dire que la femme et la jeune fille de la région sont entravées, privées de leurs libertés et droits fondamentaux, ciblées par les seigneurs de guerres et les hommes à la course au pouvoir au Congo où règnent la misère et la violence, dire à haute voix qu’elles restent analphabètes jusqu’au moment où vous lisez le présent article c’est selon certaines personnes multiplier par zéro tous les discours qui pourraient à notre entendement être taxés de démagogiques de l’homme au pouvoir dans la région et réduire à néant ses rapports affichant l’amélioration du social de ses concitoyens dans la région où l’autorité de l’Etat est quasi inexistante mais idéologiser positive par l’homme au pouvoir et pourtant la région n’est vivable que grâce au rôle plus déterminant et conséquent que jouent les femmes. C’est serait aussi blasphémer l’oraison du maître du temple devant les étrangers peut être bien que la réalité n’est vécue seulement par ceux qui ont achevés leur course sur cette terre de misère et donc les morts. Mais pour tous ceux qui vivent la réalité n’est qu’incolore comme l’eau et ne prend que la couleur de la vase dans laquelle elle est placée. Les femmes et les jeunes filles rurales sont les piliers d’un pays qui croule sous les mauvaises nouvelles (Guerres, Mauvaise gouvernance, famine, corruption) car rien ne leurs préoccupent dans la vie que la lutte pour la

Survie et l’amélioration du sort de leurs familles et donc leurs maris et leurs enfants qui sont l’avenir du pays et de la région. Pour en savoir plus, il suffira seulement de se rendre dans n’importe quel village de la Région Fizi-Itombwe pour se rendre compte de l’extrême utilité des femmes et des jeunes filles pour la vie et l’avenir de la région. Bien qu’elles occupent une place vraiment importante dans l’activité économique pour avoir couvet tous les créneaux de l’artisanat et du commerce, elles sont mêmes les moteurs de la richesse que les hommes ruraux ont, malheureusement aussi bien qu’elles soient pour certains cas instruites, la part qui leur est faite dans le partage des rétributions est très congrues. Elles restent victimes des coutumes et traditions qui ne leur reconnaît pas la majorité civile, elles ne peuvent pas posséder une portion propre de terre, elles ne disposent pas d’un compte à leur nom propre et de revenus comptabilisés par elles mêmes. Le droit de la propriété est loin d’être comprise dans la région comme pouvant être jouit par les femmes et les jeunes filles.

L’on retiendra que les femmes urbaines de la R.D.Congo ont au prix de multiples efforts conjugués conjointement avec les organisations féministes majoritairement basées dans les milieux urbains commencé par conquérir petit à petit leur autonomie contrairement de la situation vécue quotidiennement dans la région cible où la l’immense majorité des femmes pour éviter de dire la totalité bien cela puisse s’avérer presque vrai est toujours victime d’une extrême précarité socio-économique, instruites ou pas, nombreuses sont celles qui font preuve d’une ingéniosité extraordinaire afin de s’en sortir dans une région souvent farouche à la dignité de la femme.

Alors que les femmes rurales sont reconnues être les piliers de la multiplication des hommes comme est du devoir divin soutient la vie d’Adam plus d’un siècle seul dans le jardin d’Eden sans sourire ni enfant, les piliers nourriciers de la famille et que leur rôle est primordial dans le maintien de la cohésion sociale, qu’elles ont confiance des organisations non gouvernementales et autres organes de développement parce qu’elles sont plus honnêtes que les hommes, leurs droits sont encore entachés d’incertitudes et d’obstacles masculins alimentés par les coutumes rétrogrades de la région. Et pourtant au regard de la charte africaine des Droits de l’homme et des peuples relatifs aux droits de la femme, l’union africaine possède un outil de qualité apte à positionner la femme africaine au même titre que les femmes occidentales une charte adoptée et ratifiée par la R.D.Congo. Loin de cette charte, la constitution de la République Démocratique du Congo de l’année 2006 telle qu’est modifiée en ces jours s’ouvre en évangélisant à haute voix le principe de parité et l’égalité homme et femme. Le code des personnes et de la famille de la république souligne avec toute énergie la reconnaissance de la monogamie comme la seule forme de mariage acceptée par l’Etat congolais. Et l’option entre les trois régimes matrimoniaux reconnus par la loi des personnes et de la famille en vigueur en RDC ce qui lui fait le droit d’acquérir soit des biens propres et le droit au partage équitable des biens communs acquis durant le mariage, elle dispose selon la philosophie de cette même loi de droit d’accès à la terre et après le décès de son conjoint la veuve recouvre le droit à une part fixée par la loi dans l’héritage des biens de son époux ce passage relève du droit. Mais la réalité dans la région Fizi-Itombwe où les coutumiers font la loi dans plus de 93% des villages est toute autre car subsiste encore la soumission au système patriarcal et coutumier qui fixe de manière irrévocable la subordination légale, sociale, politique et morale de la femme à l’homme.

Lors des campagnes de sensibilisation et mobilisation des communautés rurales de la région Fizi-Itombwe à la lutte contre les règles coutumières défavorables au progrès social, favorisant et alimentant les conflits de genre et à divorcer avec les coutumes défavorables à la dignité des mères et éducatrices de la société, les campagnes menées par l’organisation des Femmes Rurales Amies de la Paix et du Développement, FERAPAD asbl, indique le rapport de la FERAPAD asbl, que les hommes adultes et les jeunes garçons ont tous insisté sur bien fondés inculqués par les traditionnels et coutumiers qui font réellement qu’une femme et ses filles ne puissent pas accéder à beaucoup proscriptions à son endroit par les ancêtres notamment, la liberté, la dignité au même titre que l’homme ou le garçon pour le cas des jeunes filles la, propriété, l’héritage, la succession ; la parole dans une audience publique où siège les hommes. Brièvement, le souci avoué par bon nombre des coutumiers, un motif qui ne fait même pas preuve de fondement est qu’en devenant propriétaire des portions des terres, en recouvrant une dignité, en héritant ses parents ou en leur succédant et en prenant la parole dans les audiences où siègent les hommes, la femme pourra petit à petit recouvrir son autonomie tout en sursautant sur la barbe de l’homme par des langages déplacés et non mesurés et pourtant c’est l’homme qui est censé être le pilier et protecteur de la société. Pourtant il s’est avéré incontournable que l’accès de la femme congolaise à la terre voire la propriété serait un facteur décisif de l’amélioration de la production alimentaire durable dans la région et ainsi de la sécurité alimentaire du pays. Les femmes de la région Fizi-Itombwe ont le génie économique de la survie, elles pourraient être l’avenir de toute la région, de la république et de toute l’Afrique si les gouvernants se voudraient vraiment démocrates et leur rendaient justice. Mais curieusement, de toutes parts, les obstacles s’observent partout n’ayant d’autres missions en dehors de vouloir freiner l’essor des femmes et des jeunes filles. Nulle n’ignore que la R.D.Congo dans sa grande partie, les coutumes et traditions ancestrales priment sur les droits écris. Lesquelles coutumes n’accordent aucune valeur à la femme et ses enfants filles, elles peuvent mériter d’une petite estime dans la famille du mari par rapport à leurs forces de travail et de leur nature de n’enfanter que des garçons pour être prise pour des bonnes génitrices de la société d’où son image de « Machine à plaisir et machine agricole ». L’on retiendra que bien qu’elles puissent avoir d’activités commerciales rentables, elles n’ont pas droit d’ouvrir un compte en Banque sous leurs noms en dehors de ceux de leurs maris et la situation est vécue telle même par les élus du peuple et n’en font pas un défis dans leurs projets de société, seules les organisations non gouvernementales initiées soit par les rurales elles-mêmes soit celles venant en dehors de la région restent le seul espoir de la femme et l’enfant fille de la Région Fizi-Itombwe. Nous nous offrons à soutenir sans peur et à haute voix qu’à l’égard de cette situation, les coutumes restent plus dangereuses et incontournables ennemis pour la femme de la région bien qu’invisibles mais palpables par les tenants du pouvoir coutumier. Dans les villages majoritairement coutumiers, la femme et la jeune fille n’ont pas droit à l’instruction scolaire, elles sont toujours appelées à se marier et prises pour des étrangères dans deux familles c’est-à-dire biologique et celle d’adoption par le mariage, elles ne peuvent pas s’opposer à la volonté de leur maris de vivre polygyne pour ne pas se retrouver dans la rue répudiées par leurs époux. Pour être claire nous noterons que souvent ces mêmes mères « Sacrifiées » tracent inconsciemment un schéma d’éducation défavorable en élevant leurs fils tels des« petits coqs, ou loups » appelés à régner alors qu’elles inculquent à leurs filles les rudiments leur prédestinant aux tâches subalternes comme le ménage, les courses aux champs et à la rivière, la cuisine. Dés l’enfance, les jeunes filles sont accoutumées aux « Tais-toi, c’est l’homme qui a toujours décidé » de la part de leurs mamans. C’est ainsi que quand bien même elles vivent dans des Etats « Socialement stables », ce sont d’autres qui décident de leur destinée. Elles triment chaque jour, non pas pour voir évoluer leur programme de santé ou leur système d’éducation mais pour rembourser les dettes extérieures contractées par les maris communément appelés chefs de ménages; des dettes qui ne finissent jamais. Les femmes rurales suent chaque jour sous le soleil et la pluie quelque fois le bébé sous le dos, elles travaillent dans des conditions inhumaines pour au finish, ne jamais être écoutées car leur opinion n’a d’importance dans les sociétés bien que fondées par rapport à celles émises par les hommes. Dit-on elles ont de bouches pour mâcher et donner de paroles qui pues des mauvaises odeurs à la construction et le maintien de l’harmonie sociale.

Comme signalé ci-loin, les femmes ne sont que des machines à plaisir dans des sociétés rurales et coutumières ; il en découle des études contrariées par suite de la naissance dans la famille restreinte qu’élargie, des grosses non désirées et souvent par des vieillards du village caractérisés par la pédophilie, des avortements dangereux et des morts précoces. Bien qu’aujourd’hui au Congo les jeunes filles s’organisent de plus en plus pour défendre leurs droits en sensibilisant le public, la classe politique et les responsables de l’éducation, elles ne trouvent pas encore assez d’échos pour changer les mœurs. Et d’autres parts celles qui vont loin des villages pour étudier sont assujetties aux harcèlements sexuels de tout genre de la part du personnel enseignant. Dans les milieux professionnels n’en parlons même plus, les femmes sont recrutés non pas pour des raisons de service de l’institution mais pour raison de service aux individus qui leurs sont hiérarchiquement supérieurs dans le cas contraire sa vie professionnelle est rendue difficile par son chef qu’elle fasse « un dixième de leurs Chaires » comme disent leurs bourreaux. L’on notera aussi que les autorités scolaires et hiérarchiques qui condamnent leurs élèves et subalternes filles et femmes à la culture de commerce charnel, la prostitution forcée, l’infidélité sont plus sensibles à l’infidélité de leurs conjointes. D’où force est de constater que la « la polygynie est largement rependue et supportée par toutes les sociétés de la région Fizi-Itombwe mais la polyandrie, est bien entendue, inconcevable et punie par la coutume. La polygynie est bien entendu source des atmosphères irresponsables car des jalousies éclatent entre les diverses femmes et surtout plus violement entre les enfants nés des différents lits et l’homme profite dans les milieux ruraux de cette situation pour exploiter ses épouses. Au fil des générations l’homme a su mettre en place une organisation qui fait que les femmes sont restées quasiment ses esclaves : femmes à l’œuvre de l’aube jusqu’au soir, responsables de repas, de la recherche des bois, de l’eau, des travaux champêtres, etc. Femmes qui vraiment abattues par les lourds travaux de champs, de la cuisine de la propreté des enfants, la nuit venue, elles doivent se rendre et se garder encore disponibles pour les avances de leurs maris car une femme ne se refuse pas à son époux dit la coutume. Les femmes s’épuisent, les hommes se prélassent sur une chaise, sous un parasol et écoutent la radio, jouent au jeu de six et de dame en souriant une bière ou font la sieste. Bien des femmes de la région se révoltent à tant des paresses car elles sont conscientes que leurs maris les épuisent, profitent du produit de leur travail et ne pensent qu’au sexe. C’est ainsi que la polygynie devient une pratique acceptée par tous les hommes dans la société. Le mal est de constater et avouer que désormais on semble passer d’une polygynie nécessité à une polygynie de loisir, avec des femmes toujours plus jeunes, une pratique qui s’avère plus fâcheuse en dehors des critères moraux, c’est un facteur d’aggravation de pandémie du Sida.

En guise de conclusion signalons qu’il est de prière de tout un chacun de voir un jour la condition de la femme de la région Fizi-Itombwe changée positivement suite à l’évolution des mentalités et des mœurs, mais il n’est pas imbécile de constater que l’optimisme qui caractérise tout un chacun soit découragé quelque part par le comportement de l’homme au pouvoir qui fait que la condition de la femme rurale affiche une image de calvaire que d’un épanouissement. La femme si les meilleures stratégies pour son émancipation ne sont pas prises, elle restera une machine à plaisir. Toute fois, loin de nos esprits l’idée de nous apitoyer sur le sort de ces femmes, elles n’ont pas besoin de nos larmes ou de nos discours bien embellis mais de notre Aide non seulement financière mais aussi morale ou soit une simple phrase comme celle que je viens de faire parvenir à l’humanité aujourd’hui suffit pour interpeler les hommes de bonnes foi à agir pour la promotion et la défense des droits de la femme en R.D.Congo en général, plus particulièrement dans la région Fizi-Itombwe.

18 novembre 2014

ETRE FEMME OU FILLE EN AFRIQUE DANS DES SOCIETES COUTUMIERES PLUS PARTICULIEREMENT DANS LA REGION FIZIITOMBWE SUD-KIVU/RDC

La condition de la femme et celle de la jeune fille dans la région Fizi-Itombwe en République Démocratique du Congo est depuis l’existence de l’homme sur la planète critique et leur avenir reste menacé par la survie des coutumes défavorables à la considération et la dignité de la femme et de ses enfants filles.

Un questionnaire perturbe toujours l’harmonie vitale de la pensée de tout humain qui habite la région Fizi-Itombwe. Nous disons humain pour expliquer toute personne éprise de paix sociale et conservatrice des valeurs qui peuvent concourir à la conjugaison de la paix, de la sécurité et d’un développement intégral et harmonieux dans la société humaine. Des valeurs qui ne peuvent aucun jour épouser les règles coutumières qui discriminent certaines personnes seulement parce qu’elles sont de tel sexe, race, tribu, etc. Des valeurs qui adoptent la philosophie de l’identification des citoyens du monde par l’humanisme et non par le sexe, le pays, la région, la race et bien d’autres vocables que chacun peut répertorier de par ce qu’il a toujours vécu dans sa société.

Quelle est l’image que la région Fizi-Itombwe fait de la femme ou de la jeune fille pour la réserver une telle situation sociale? Et pour quoi seulement la femme et la jeune fille doivent vivre cette situation et non d’autres personnes notamment les hommes et les garçons? Et s’elles méritaient vraiment cette situation, leur nature d’être les véritables germoirs de l’humanité ne peut au moins leur procurer du salut pour ne fut-ce qu’être traité par ses progénitures comme la mère de tout humain?

Le questionnaire est vraiment vaste et ne peut à notre perception des choses se résumer en quelques lignes c’est ainsi que nous pensons qu’aborder ce questionnaire sans toute fois faire un clin d’œil sur l’histoire et la situation qu’est entrain de connaitre la femme urbaine en Afrique et puis occidentale pour en fin afficher une image révélatrice de ce qu’est à notre analyse, le calvaire de la femme dans la région Fizi-Itombwe.

Si dans les sociétés occidentales le combat a été long pour que la femme puisse gagner une place légitime, si la lutte est loin d’être terminée pour asseoir l’idéologie qui ne cesse de diviser les hommes et les femmes rurales aujourd’hui au Congo en général, plus spécialement dans la région Fizi-Itombwe de la parité homme femme, fille et garçon et de l’émancipation de la femme, des droits de la femme et de l’enfant et la juste reconnaissance des valeurs et droits de chaque personne humaine. L’humanité qui ne discrimine pas un sexe. En R.D.Congo comme partout ailleurs en Afrique, surtout dans la région Fizi- Itombwe où la réalité est même évangélisée par les religieux injectés des coutumes rétrogrades, la femme et la jeune fille ne détiennent quasiment aucune valeur (considération) ni droit. Elles sont quelque part bafouées, trahies, exploitées comme des machines télécommandées par de robots et donc qui n’ont ni droit au repos, elles ne vont pas à l’école si la famille détient des enfants garçons qui ont l’âge scolaire. Une pratique qui est devenue monnaie courante dans la région est telle qu’une fille ne peut poursuivre ses études si sa maman venant fraichement de la maternité a besoin d’un gardien qui passera la longueur des journées entrain de chanter pour son bébé pendant que lui sera au champ et ce service de gardiennage n’est selon les coutumes de la région que révolu qu’aux jeunes filles et non aux garçons. La préparation de la nourriture pour ses frères qui sont à l’école bien que moins intelligent qu’elle est le travail journalier de la jeune fille en dehors de garde d’enfants.

Nulle ne se sentira arranger de la description d’une telle situation car bien des gens en Afrique et surtout au Congo pour ne passer sous silence la région Fizi-Itombwe, mènent une vie qui va de médiocrité en médiocrité, d’antivaleur en antivaleur, de misère en misère, une situation qui est dessinée comme un meilleur ordre par l’homme détenant le pouvoir en Afrique qui profite de la misère qui caractérise les ruraux surtout et sa population en général pour imposer son élection pendant les campagnes électorales en distribuant des tricots, culottes, haricots, du sel, sucre,… aux pauvres citoyens qui n’ont d’autres saints auxquels se vouer. Dire que la femme et la jeune fille de la région sont entravées, privées de leurs libertés et droits fondamentaux, ciblées par les seigneurs de guerres et les hommes à la course au pouvoir au Congo où règnent la misère et la violence, dire à haute voix qu’elles restent analphabètes jusqu’au moment où vous lisez le présent article c’est selon certaines personnes multiplier par zéro tous les discours qui pourraient à notre entendement être taxés de démagogiques de l’homme au pouvoir dans la région et réduire à néant ses rapports affichant l’amélioration du social de ses concitoyens dans la région où l’autorité de l’Etat est quasi inexistante mais idéologiser positive par l’homme au pouvoir et pourtant la région n’est vivable que grâce au rôle plus déterminant et conséquent que jouent les femmes. C’est serait aussi blasphémer l’oraison du maître du temple devant les étrangers peut être bien que la réalité n’est vécue seulement par ceux qui ont achevés leur course sur cette terre de misère et donc les morts. Mais pour tous ceux qui vivent la réalité n’est qu’incolore comme l’eau et ne prend que la couleur de la vase dans laquelle elle est placée. Les femmes et les jeunes filles rurales sont les piliers d’un pays qui croule sous les mauvaises nouvelles (Guerres, Mauvaise gouvernance, famine, corruption) car rien ne leurs préoccupent dans la vie que la lutte pour la

Survie et l’amélioration du sort de leurs familles et donc leurs maris et leurs enfants qui sont l’avenir du pays et de la région. Pour en savoir plus, il suffira seulement de se rendre dans n’importe quel village de la Région Fizi-Itombwe pour se rendre compte de l’extrême utilité des femmes et des jeunes filles pour la vie et l’avenir de la région. Bien qu’elles occupent une place vraiment importante dans l’activité économique pour avoir couvet tous les créneaux de l’artisanat et du commerce, elles sont mêmes les moteurs de la richesse que les hommes ruraux ont, malheureusement aussi bien qu’elles soient pour certains cas instruites, la part qui leur est faite dans le partage des rétributions est très congrues. Elles restent victimes des coutumes et traditions qui ne leur reconnaît pas la majorité civile, elles ne peuvent pas posséder une portion propre de terre, elles ne disposent pas d’un compte à leur nom propre et de revenus comptabilisés par elles mêmes. Le droit de la propriété est loin d’être comprise dans la région comme pouvant être jouit par les femmes et les jeunes filles.

L’on retiendra que les femmes urbaines de la R.D.Congo ont au prix de multiples efforts conjugués conjointement avec les organisations féministes majoritairement basées dans les milieux urbains commencé par conquérir petit à petit leur autonomie contrairement de la situation vécue quotidiennement dans la région cible où la l’immense majorité des femmes pour éviter de dire la totalité bien cela puisse s’avérer presque vrai est toujours victime d’une extrême précarité socio-économique, instruites ou pas, nombreuses sont celles qui font preuve d’une ingéniosité extraordinaire afin de s’en sortir dans une région souvent farouche à la dignité de la femme.

Alors que les femmes rurales sont reconnues être les piliers de la multiplication des hommes comme est du devoir divin soutient la vie d’Adam plus d’un siècle seul dans le jardin d’Eden sans sourire ni enfant, les piliers nourriciers de la famille et que leur rôle est primordial dans le maintien de la cohésion sociale, qu’elles ont confiance des organisations non gouvernementales et autres organes de développement parce qu’elles sont plus honnêtes que les hommes, leurs droits sont encore entachés d’incertitudes et d’obstacles masculins alimentés par les coutumes rétrogrades de la région. Et pourtant au regard de la charte africaine des Droits de l’homme et des peuples relatifs aux droits de la femme, l’union africaine possède un outil de qualité apte à positionner la femme africaine au même titre que les femmes occidentales une charte adoptée et ratifiée par la R.D.Congo. Loin de cette charte, la constitution de la République Démocratique du Congo de l’année 2006 telle qu’est modifiée en ces jours s’ouvre en évangélisant à haute voix le principe de parité et l’égalité homme et femme. Le code des personnes et de la famille de la république souligne avec toute énergie la reconnaissance de la monogamie comme la seule forme de mariage acceptée par l’Etat congolais. Et l’option entre les trois régimes matrimoniaux reconnus par la loi des personnes et de la famille en vigueur en RDC ce qui lui fait le droit d’acquérir soit des biens propres et le droit au partage équitable des biens communs acquis durant le mariage, elle dispose selon la philosophie de cette même loi de droit d’accès à la terre et après le décès de son conjoint la veuve recouvre le droit à une part fixée par la loi dans l’héritage des biens de son époux ce passage relève du droit. Mais la réalité dans la région Fizi-Itombwe où les coutumiers font la loi dans plus de 93% des villages est toute autre car subsiste encore la soumission au système patriarcal et coutumier qui fixe de manière irrévocable la subordination légale, sociale, politique et morale de la femme à l’homme.

Lors des campagnes de sensibilisation et mobilisation des communautés rurales de la région Fizi-Itombwe à la lutte contre les règles coutumières défavorables au progrès social, favorisant et alimentant les conflits de genre et à divorcer avec les coutumes défavorables à la dignité des mères et éducatrices de la société, les campagnes menées par l’organisation des Femmes Rurales Amies de la Paix et du Développement, FERAPAD asbl, indique le rapport de la FERAPAD asbl, que les hommes adultes et les jeunes garçons ont tous insisté sur bien fondés inculqués par les traditionnels et coutumiers qui font réellement qu’une femme et ses filles ne puissent pas accéder à beaucoup proscriptions à son endroit par les ancêtres notamment, la liberté, la dignité au même titre que l’homme ou le garçon pour le cas des jeunes filles la, propriété, l’héritage, la succession ; la parole dans une audience publique où siège les hommes. Brièvement, le souci avoué par bon nombre des coutumiers, un motif qui ne fait même pas preuve de fondement est qu’en devenant propriétaire des portions des terres, en recouvrant une dignité, en héritant ses parents ou en leur succédant et en prenant la parole dans les audiences où siègent les hommes, la femme pourra petit à petit recouvrir son autonomie tout en sursautant sur la barbe de l’homme par des langages déplacés et non mesurés et pourtant c’est l’homme qui est censé être le pilier et protecteur de la société. Pourtant il s’est avéré incontournable que l’accès de la femme congolaise à la terre voire la propriété serait un facteur décisif de l’amélioration de la production alimentaire durable dans la région et ainsi de la sécurité alimentaire du pays. Les femmes de la région Fizi-Itombwe ont le génie économique de la survie, elles pourraient être l’avenir de toute la région, de la république et de toute l’Afrique si les gouvernants se voudraient vraiment démocrates et leur rendaient justice. Mais curieusement, de toutes parts, les obstacles s’observent partout n’ayant d’autres missions en dehors de vouloir freiner l’essor des femmes et des jeunes filles. Nulle n’ignore que la R.D.Congo dans sa grande partie, les coutumes et traditions ancestrales priment sur les droits écris. Lesquelles coutumes n’accordent aucune valeur à la femme et ses enfants filles, elles peuvent mériter d’une petite estime dans la famille du mari par rapport à leurs forces de travail et de leur nature de n’enfanter que des garçons pour être prise pour des bonnes génitrices de la société d’où son image de « Machine à plaisir et machine agricole ». L’on retiendra que bien qu’elles puissent avoir d’activités commerciales rentables, elles n’ont pas droit d’ouvrir un compte en Banque sous leurs noms en dehors de ceux de leurs maris et la situation est vécue telle même par les élus du peuple et n’en font pas un défis dans leurs projets de société, seules les organisations non gouvernementales initiées soit par les rurales elles-mêmes soit celles venant en dehors de la région restent le seul espoir de la femme et l’enfant fille de la Région Fizi-Itombwe. Nous nous offrons à soutenir sans peur et à haute voix qu’à l’égard de cette situation, les coutumes restent plus dangereuses et incontournables ennemis pour la femme de la région bien qu’invisibles mais palpables par les tenants du pouvoir coutumier. Dans les villages majoritairement coutumiers, la femme et la jeune fille n’ont pas droit à l’instruction scolaire, elles sont toujours appelées à se marier et prises pour des étrangères dans deux familles c’est-à-dire biologique et celle d’adoption par le mariage, elles ne peuvent pas s’opposer à la volonté de leur maris de vivre polygyne pour ne pas se retrouver dans la rue répudiées par leurs époux. Pour être claire nous noterons que souvent ces mêmes mères « Sacrifiées » tracent inconsciemment un schéma d’éducation défavorable en élevant leurs fils tels des« petits coqs, ou loups » appelés à régner alors qu’elles inculquent à leurs filles les rudiments leur prédestinant aux tâches subalternes comme le ménage, les courses aux champs et à la rivière, la cuisine. Dés l’enfance, les jeunes filles sont accoutumées aux « Tais-toi, c’est l’homme qui a toujours décidé » de la part de leurs mamans. C’est ainsi que quand bien même elles vivent dans des Etats « Socialement stables », ce sont d’autres qui décident de leur destinée. Elles triment chaque jour, non pas pour voir évoluer leur programme de santé ou leur système d’éducation mais pour rembourser les dettes extérieures contractées par les maris communément appelés chefs de ménages; des dettes qui ne finissent jamais. Les femmes rurales suent chaque jour sous le soleil et la pluie quelque fois le bébé sous le dos, elles travaillent dans des conditions inhumaines pour au finish, ne jamais être écoutées car leur opinion n’a d’importance dans les sociétés bien que fondées par rapport à celles émises par les hommes. Dit-on elles ont de bouches pour mâcher et donner de paroles qui pues des mauvaises odeurs à la construction et le maintien de l’harmonie sociale.

Comme signalé ci-loin, les femmes ne sont que des machines à plaisir dans des sociétés rurales et coutumières ; il en découle des études contrariées par suite de la naissance dans la famille restreinte qu’élargie, des grosses non désirées et souvent par des vieillards du village caractérisés par la pédophilie, des avortements dangereux et des morts précoces. Bien qu’aujourd’hui au Congo les jeunes filles s’organisent de plus en plus pour défendre leurs droits en sensibilisant le public, la classe politique et les responsables de l’éducation, elles ne trouvent pas encore assez d’échos pour changer les mœurs. Et d’autres parts celles qui vont loin des villages pour étudier sont assujetties aux harcèlements sexuels de tout genre de la part du personnel enseignant. Dans les milieux professionnels n’en parlons même plus, les femmes sont recrutés non pas pour des raisons de service de l’institution mais pour raison de service aux individus qui leurs sont hiérarchiquement supérieurs dans le cas contraire sa vie professionnelle est rendue difficile par son chef qu’elle fasse « un dixième de leurs Chaires » comme disent leurs bourreaux. L’on notera aussi que les autorités scolaires et hiérarchiques qui condamnent leurs élèves et subalternes filles et femmes à la culture de commerce charnel, la prostitution forcée, l’infidélité sont plus sensibles à l’infidélité de leurs conjointes. D’où force est de constater que la « la polygynie est largement rependue et supportée par toutes les sociétés de la région Fizi-Itombwe mais la polyandrie, est bien entendue, inconcevable et punie par la coutume. La polygynie est bien entendu source des atmosphères irresponsables car des jalousies éclatent entre les diverses femmes et surtout plus violement entre les enfants nés des différents lits et l’homme profite dans les milieux ruraux de cette situation pour exploiter ses épouses. Au fil des générations l’homme a su mettre en place une organisation qui fait que les femmes sont restées quasiment ses esclaves : femmes à l’œuvre de l’aube jusqu’au soir, responsables de repas, de la recherche des bois, de l’eau, des travaux champêtres, etc. Femmes qui vraiment abattues par les lourds travaux de champs, de la cuisine de la propreté des enfants, la nuit venue, elles doivent se rendre et se garder encore disponibles pour les avances de leurs maris car une femme ne se refuse pas à son époux dit la coutume. Les femmes s’épuisent, les hommes se prélassent sur une chaise, sous un parasol et écoutent la radio, jouent au jeu de six et de dame en souriant une bière ou font la sieste. Bien des femmes de la région se révoltent à tant des paresses car elles sont conscientes que leurs maris les épuisent, profitent du produit de leur travail et ne pensent qu’au sexe. C’est ainsi que la polygynie devient une pratique acceptée par tous les hommes dans la société. Le mal est de constater et avouer que désormais on semble passer d’une polygynie nécessité à une polygynie de loisir, avec des femmes toujours plus jeunes, une pratique qui s’avère plus fâcheuse en dehors des critères moraux, c’est un facteur d’aggravation de pandémie du Sida.

En guise de conclusion signalons qu’il est de prière de tout un chacun de voir un jour la condition de la femme de la région Fizi-Itombwe changée positivement suite à l’évolution des mentalités et des mœurs, mais il n’est pas imbécile de constater que l’optimisme qui caractérise tout un chacun soit découragé quelque part par le comportement de l’homme au pouvoir qui fait que la condition de la femme rurale affiche une image de calvaire que d’un épanouissement. La femme si les meilleures stratégies pour son émancipation ne sont pas prises, elle restera une machine à plaisir. Toute fois, loin de nos esprits l’idée de nous apitoyer sur le sort de ces femmes, elles n’ont pas besoin de nos larmes ou de nos discours bien embellis mais de notre Aide non seulement financière mais aussi morale ou soit une simple phrase comme celle que je viens de faire parvenir à l’humanité aujourd’hui suffit pour interpeler les hommes de bonnes foi à agir pour la promotion et la défense des droits de la femme en R.D.Congo en général, plus particulièrement dans la région Fizi-Itombwe.

Stanislas KAMENGELE WOANGA

Sous le patronage de la FERAPAD asbl

31 décembre 2013

MESSAGE DE L'ANNEE DE LA SECRETAIRE EXECUTIVE DE LA FERAPAD asbl

Publicité
Publicité
28 décembre 2013

Jeudi, le 25 Juillet 2013 Les FARDC prouvent à suffisance en quoi elles sont capables dans la défense de la patrie !!!

28 décembre 2013

Jeudi, le 25 Juillet 2013 Les FARDC prouvent à suffisance en quoi elles sont capables dans la défense de la patrie !!!


Au regard de la récente correction infligée aux éléments rwandais du M23 par les forces armées de la RDCongo (FARDC), le peuple Congolais en général, plus particulièrement la population de la Région Fizi-Itombwe yetu, salue les efforts des FARDC dans la défense de la patrie et les encourage de ne pas faillir en leur mission sacrée malgré les conditions difficiles dans lesquelles elles exercent cette mission (salaire insuffisant et difficilement acquis, vivre comme des SDF, leurs Femmes traitées des putes par d’autres femmes du pays faute de domicile fixes, des enfants obligés à ne faire que l’armée car les parents n’étant pas à la hauteur de payer la prime, etc.). 

Plusieurs sources indépendantes font état d’une victoire sans précédente des FARDC au cours des récents affrontements avec l’armée rwandaise déguisé en M23. Cette victoire aux yeux du monde, c’est un message fort que la RDCongo est capable de gagner cette guerre pour la paix durable dans la région des grands lacs. Bien que les radicalistes pensent encore qu’à elles seules les FARDC ne pouvaient rien et attribuent cette écrasante victoire à la volonté des puissances occidentales. Optimistes que nous sommes, combattants moraux aux côtés des FARDC nous soutenons sans honte ni peur que doucement et surement la guerre finira d'où elle est venue comme l’avait prédit M'Zee Laurent-Désire Kabila. 

Que le Gouvernement Congolais trouve également nos sincères félicitations pour cette bonne volonté politique de mettre fin à l'humiliation nationale longtemps endurée. Allons-y jusqu'au bout et cessons de rêver que du stylo des négociations viendra la paix durable en RDC. A moins que cela soit une naïveté ou complicité de cracher sur la mémoire de ceux-là qui ont perdu leurs vies au champ de bataille en train de défendre l’intégrité nationale !

Le conflit qui déchire la RDC est connu de tous que c’est une invasion pour le pillage des ressources naturelles et la balkanisation de notre pays. Dieu merci, les Congolais s’accordent tous sur une chose, le Congo restera uni et indivisible.  Les paisibles villageois de Fizi-Itombwe n’y sont pas restés indifférents et ont à l’unanimité affichés leur volonté de voir le Congo-Zaïre de Lumumba, Mobutu, Laurent désiré Kabila, de Pierre Mulele, de Marandura, W. Yakutumba, de Stanislas K.W. et de tous ces fils et filles du pays qui ne cessent de sacrifier leur sommeils nuit et jour pour l’unité de la terre de nos aïeux.    

La Région Fizi-Itombwe saluait déjà les efforts amorcés que l’on ne sait pas s’ils sont encore en cours de la réforme des forces armées et de la police nationale congolaise afin de doter le pays d’une armée républicaine capable faire face aux multiples menaces à l’intégrité territoriale et l’insécurité qui a élu domicile en République Démocratique du Congo. Les tracasseries et violations massives des droits humains dont sont victimes depuis des décennies les populations rurales en RDCongo en générale, plus spécifiquement la population rurale de la Région Fizi-Itombwe ne s’auront être écartées en dehors d’une réforme fondamentale et systématique au sein de l’armée et de la police. C’est ici que nous voudrions bien soutenir bien que nous ne disions quelque chose de vraie aux yeux des uns et des autres que la théorie de la révolution de la modernité ne serait qu’un simple slogan à l’instar des "Cinq Chantiers" ou " Objectifs' 80" du Maréchal Mobutu. Et la population rurale du pays n’y trouvera sa part si et seulement si l’autorité de l’Etat n’est encore étendue sur toute l’étendue de la République, la région Fizi-Itombwe rurale y compris. Nous le disons en connaissance de cause l’expérience de la région que nous avons à moins qu’un citoyen loyal nous en dise aujourd’hui le contraire nous renseigne que certains coins du pays n’ont jamais vu l’uniforme d’un militaire FARDC ou un Policier de la République si ce n’est pas depuis l’époque coloniale c’est depuis le départ de Monsieur le Marechal Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa zabanga libérateur militaire du Zaïre.
Nous n’avons pas peur ni honte de remarquer avec d’autres analystes objectifs du Monde que les FARDC peuvent être alignés au premier rang des vrais citoyens et patriotes du Monde. Nous osons croire que nulle part au monde où un militaire puisse accepter d’aller au champ de bataille pendant que ses enfants et son épouse restent dans la rue et ne savent pas où passer la nuit, le repas pour eux est une manne qui tombe toujours du ciel et surtout de surprise en surprise. La formule du tau du jour nous estimons qu’elle pourra bien s’expliquer avec la réalité observée à l’endroit des FARDC. Leurs enfants sont toujours prédestinés à être soit militaire pour dire qu’il a un bon destin soit un délinquant du fait que les parents n’ont pas assez de moyens pour leurs scolarisés et créer d’autres opportunités pour eux leurs de leurs préparer à la police et à l’armée. Ces mots nous vont droit au cœur et rongent notre conscience bien que nous puissions les exprimer facilement comme vous le remarquerez. Pour tout cœur compatissant, et qui est animé par le vrai patriotisme, nous lançons un appel d’aide dans la mesure de son possible aux FARDC. Ici nous voulons dire que si un militaire ou policier congolais solliciterait un Franc congolais comme quoi il va payer du Savon ou de la cigarette, un congolais digne de ce nom n’hésiterait de le lui offrir connaissant les sacrifices qu’il fait pour notre sécurité. Cet appel va à l’encontre des pratiques qui s’observent quelques fois à l’endroit des FARDC qui ruinent la population en la rançonnant, pillant, tracassant et toute autre forme de tracasserie qu’elles administrent à la population pour leur survie. La bible, livre de Dieu déclare : « Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous aurez, frappez et l’on vous ouvrira ». Mettre en pratique ce message biblique cher compatriotes serait honoré Dieu, votre service et vous acheter une extrême confiance au près de la nation que vous avez un mandat de sécuriser.

 

Encore une fois pour la victoire dont vous avez fait montre en date du 25 Juillet 2013 face aux salops et lâches congolais s’ils y étaient vraiment et opéraient sous le baptême du M23 nous nous ouvrons sincèrement en âme et conscience pour dire : Vive les FARDC!! Que Dieu vous protège et vous comble d'amour de votre patrie!! Nous sommes de cœur avec vous... Car c'est pour une cause noble que vous combattez l’ennemi.  Deux fois comme ça, rien n’est encore à douter que la RDC reprendra sa couleur de jadis.

Stanislas KAMENGELE W.

Chercheur indépendant

28 décembre 2013

TRIONPHALISME

 15 déc
LE TRIOMPHALISME AU SEIN DE FARDC: UN RISQUE DE RÉSURGENCE D'AUTRES ACTES DE VIOLENCE DANS LE SUD-KIVU ?
La semaine écoulée, nous avons appris, par une dépêche retransmise par un responsable de la radio MIJAS (Mission des Jacobins Sages) d’Uvira, la mort d'un ex-combattant Maï-Maï connu par le public de la Plaine de la Ruizizi sous le nom de SAFARI, tué par des militaires FARDC. N'ayant pas assez d'éléments d'information sur les circonstances exactes qui ont concouru à cet événement, nous pouvons quand-même nous demander si ça vaut vraiment la peine que les FARDC et les Mä-Maï actifs ou en voie de démobilisation - notamment ceux de la pleine de la Ruzizi dont nous connaissons plus ou moins le "penchant", puissent s'affronter ou s'entretuer au lendemain de la conclusion des pourparlers entre le M23 et le Gouvernement congolais à Nairobi.
A entendre les propos du Ministres de l'Information et Porte-parole du gouvernement, monsieur Lambert MENDE OMALANGA, s'exprimant au cours de son dernier point de presse à Kinshasa, a bien souligné que « les FARDC n'as pas besoin de tuer des gens en ce moment et la RDC n'a pas besoin d'autres pertes en vie humaines dans les rangs de ses soldats, parce que l'obstacle majeur à la paix était le M23, et cet obstacle a été écarté ». Il a ajouté que « les groupes qui sont ciblés par l'armée nationale maintenant - avec le soutien de la MONUSCO - c'est principalement les milices étrangères FDLR et ADF-NALU ». Le ministre a aussi confirmé que « les opérations sont déjà lancées dans le Nord-Kivu et en Ituri pour démanteler ces forces étrangères ». 
En outre, il s'observe un mouvement important et progressif de reddition des groupes armés au Nord-Kivu, et ce processus a pu entrainer (par voie de contagion, par conjoncture ou partant d’une facilitation diplomatique) la sortie de certains chefs des groupes armés de leurs lieux de maquis vers les centres ruraux ou urbains dans le Sud-Kivu, voire même en destination de Kinshasa. Curieusement, cette logique semble ne pas être comprise par certains décideurs et exécutants au sein des FARDC.
Ceci étant, un cri d'alarme vient de nous parvenir de la part de la population de Sebele dans le Groupement de NGANDJA en Territoire de Fizi (voir la carte administrative de Fizi plus bas). Cette population a des craintes : la descente imminente des Maï-Maï YAKOTUMBA qui se seraient décidés d'agir pour prévenir que d'autres proches des Maï-Maï ne soient la cible de toutes formes d'abus que les FARDC planifieraient à leur encontre, à l'exemple de l'enlèvement de l’élève JUSTIN, fils du Commandant PARC-FAAL chargé des opérations BITA ABWE (alias Mapigano), et la destination inconnue qu’a prise la mère de Justin, jusque-là déclarée disparue. 
Nos sources à Sebele nous informent que le fils du commandant ci-haut mentionné, l'élève Justin donc, a été enlevé par des éléments FARDC le samedi 14/12/2013, pendant que ces derniers venaient chercher sa mère, l'épouse du même commandant Maï-Maï, pour être précis. Selon la même communication nous adressée, par la population de Sebele, cette chasse ratée de la mère et l'opération alternative d'enlèvement du fils, acheminé à Baraka, n'a pas de fondement autre qu’un règlement des comptes pour des faits en rapport avec l’engagement de monsieur Mapigano dans la lutte armée, des faits qui se situent dans le passé de l'histoire des conflits armés à Fizi.
La population indignée redoute donc une attitude de triomphalisme de la part des militaires FARDC. Elle croit avec conviction que la réaction des Maï-Maï YAKOTUMBA s’articulerait pour protéger les leurs ou pour se venger ; et ceci pourra enclencher, une fois de plus, un cycle de violence dans le territoire de Fizi. Par conséquent, cette population demande aux acteurs divers, notamment les autorités militaires, les autorités politico-administratives, les organisations humanitaires et les défenseurs des droits de l’homme de bien vouloir les aider à faire libérer l’élève Justin sans délais et à retrouver sa mère vive. Ce n’est que de cette manière que la sérénité reviendra dans le village ; et ceci évitera une autre escalade de conflit armé dans le territoire, ajoute-elle. Aussi, cela dissuadera-t-il les Maï-Maï de se réactiver pour des opérations adressées non seulement contre les FARDC mais aussi contre les dépendants de ces derniers, comme qui dirait « des opérations de réciprocité ». 
Pour notre part nous demanderions ceci aux militaires de FARDC : faites attentions aux actes qui renforcent la perception selon laquelle « l’armée nationale est infiltrée par des étrangers et pions des rwandais qui s’acharnent contre les combattants patriotes et traquent leurs familles ». Et aux Maï-Maï nous conseillerions ceci : démarquez-vous de tous les préjugés et étiquettes dont vous faites l’objet, en vous alignant honnêtement dans la dynamique soutenue aussi bien à l’interne que par des partenaires internationaux pour consolider la paix dans le Kivu et stabiliser le pays.
Sources:
Dieudonné AMISI MUTAMBALA
Chercheur & Praticien en Education,
Droits humains et Transformation de conflit
Coordinateur d'ArtHum
Téléphone:             +243-995696038                  +257-79195956      
28 décembre 2013

Description du contexte social de Makobola dans le Territoire de Fizi en R.D.Congo

28 décembre 2013

Description du contexte social de Makobola dans le Territoire de Fizi en R.D.Congo

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Gouvernance, Droits humains et la condition sociales du citoyen habitant Fizi-Itombwe yetu
  • Le mode de vie de la population de Fizi et celle d’Itombwe en temps réel Gouvernance, Redevabilité, Droits humains, Condition de la femme et de l’enfant. N’hésitez pas de nous adresser toute vos questions sur la Région Fizi-Itombwe, nous serons vraiment.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité