Les préjugés au tour de la femme en Afrique sont
Les préjugés au tour de la femme en Afrique sont nombreux. Sa condition et celle de ses enfants filles laissent à désirer. Cette situation est accentuée en R.D.Congo, où les jeunes filles et les femmes sont victimes de méfaits de coutumes rétrogrades, des guerres à répétition. A cela s’ajoute l’illusion de l’Africain selon laquelle une femme n’est bonne que pour l’exploitation sexuelle, la procréation, les travaux de champ et autres travaux salubres nécessaires pour la survie du ménage. Quoi qu’elle abatte assez des travaux pour le bien du ménage, elle reste moins importante aux yeux des coutumiers. Dans des circonstances, de la guerre à titre d’exemple, le corps de la femme est pris pour un champ de bataille par les belligérants, ainsi elle devient le théâtre de viols, de mariages forcés, de mutilation de ses organes sexuels et géniteurs pour faire la démonstration de leur capacité de cruauté et d’installation de la terreur en vue d’obliger le mari, considéré comme ennemi, à collaborer à leurs vils desseins. La pauvreté, la dépendance économique, le manque des stratégies appropriées pour ouvrir la femme aux nouvelles technologies et aux AGR pour l’émanciper économiquement viennent allonger la liste. A ce la s’ajoute l’insuffisance des soins de santé et d’infrastructures sanitaires dignes.
Préoccupées par le danger pouvant découler de la situation, du risque courus par les communautés rurales; indignées par le théâtre et du spectacle immoraux auxquels la femme de Fizi et ses enfants filles sont invitées à jouer malgré elles, conscientes de leurs capacités à apporter quelque chose de plus importante à l’édification d’une société moderne, sans guerre ni discrimination et inégalité sexiste; les femmes rurales activistes de la paix et du développement, se sont réuni pour étudier la faisabilité de mise en place d’une structure qui, en dehors de la promotion des droits de la femme et de l’enfant, des activités agropastorales pour le développement durable; cherchera à prévenir des solutions à tous les conflits communautaires.
Toutes les femmes rurales de la Région Fizi-Itombwe y sont invitées. Le feu brule si-haut si chacun y apporte un morceau de bois. La structure sera opérationnelle dans la région Fizi-Itombwe. Les hommes n’y sont pas exclus. Tous nous sommes le bien venu.
Stanislas KAMENGELE W. Extrait du Dépliant de l’organisation FERAPAD Fizi.
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